S'il y a un terme qui m'a toujours confondu en émotions diverses c'est celui de, et je l'énonce : NATIONS.

Au pluriel de préférence, parce que c'est ainsi qu'il me semble le plus résonnant... Je vous parle de cela comme d'une nécessité. Si j'écrivais sur ce sujet par provocation je mélangerai tout : les mots, les sens, les contre-sens, le conscient, les territoires, les personnes, les musiques, les couleurs, les genres, les âges. A quel titre ai-je le droit de déclamer ainsi ? Ai-je un passeport pour l'usage des mots ? Je ne parle qu'une langue, me comprendras-tu si je ne fais que te regarder ? J'ai vérifié, j'ai un passeport pour voir : écoute les mots de mes yeux alors, parce qu'au train où vont les choses, bientôt la honte pourrait les gagner et peut être aurions nous du mal à nous voir... J'ai toujours aimé l'idée d'être citoyen du monde. Hier j'ai entendu cette expression chez un connu de ma nation qui fidélise une autre terre... J'ai toujours aimé la poésie des voyageurs, bien moins celle des conquérants. Hier j'ai été envahie de tristesse par un conquérant d'un nouveau monde, Des conquêtes de territoires, des conquêtes humaines, elles ont toutes abimé les âmes de ceux qui s'en revendiquaient. Mes voeux pour 2013 ? Et si enfin nous arrivions sur la même portée... chimère de poète ? Non, j'adore l'idée d'écrire de la musique sans jamais l'avoir apprise... De notes ou de mots, chacun pourrait participer... Une cacophonie que l'on aurait décidé de porter ensemble sur une partition que l'on tendrait d'une nation à l'autre... Ce serait, ce serait un doux rêve à accomplir sans autorisation.

PASSEPORT POUR UNE PARTITION

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